Dans la préfecture de Kindia, plusieurs personnes se lancent dans la confection et la vente des oreillers, plus précisément à Sègueya, une localité relevant de la commune urbaine. Les femmes utilisent le Kapok pour garnir les coussins.

En ce moment, d’après le constat fait par notre correspondant régional, les vendeurs des oreillers en Kapok traversent une période de vache maigre. Interrogé, Mohamed Lamine Sylla, explique la raison de cette augmentation.
‘’On fait des grands et des petits oreillers. Avant, on cultivait le kapok ici, mais actuellement, on ne le cultive pas et il est difficile aujourd’hui de l’avoir autour de nous. Maintenant, on se rend dans les villages pour acheter un sac à 35 000 GNF et parfois à 45 000 GNF plus le transport. C’est pourquoi, nous avons augmenté le prix. Les petites paires d’oreillers sont vendues entre 35 000 et 40 000 GNF’’, a-t-il confié.
Depuis plusieurs semaines, les affaires ne marchent pas pour ces vendeurs des oreillers en Kapok. Les clients se font rares, se plaint Mamaissata Soumah, une autre vendeuse installée sur le long de la route de Sègueya.
‘’Avant, on pouvait acheter les objets de valeur après la vente des oreillers. Aujourd’hui, on ne gagne rien, si ce n’est la dépense, personne n’a une belle maison, si on avait de soutien, on pouvait faire beaucoup de choses’’, a-t-elle souligné.
Cette hausse du prix des oreillers s’explique selon d’autres vendeurs, par les coûts élevés des transports urbains et interurbains.
Depuis Kindia, Amara dji SYLLA, pour Lerevelateur224.com.