Les forces vives de Guinée seront de nouveau dans les rues de Conakry les prochains jours, pour dénoncer la gestion et la conduite de la transition par le comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). L’annonce a été faite depuis le week-end dernier.
Depuis cette annonce, certaines formations politiques s’opposent à cette initiative. C’est le cas de l’Union pour un mouvement populaire (UMP). Son président Boubacar Siddighi Diallo rejette toute idée de manifestation, qui, selon lui, cause des pertes en vies humaines.
‘’Depuis plusieurs années déjà, l’UMP a décidé de ne pas prendre part à toute idée de manifestation, parce que toutes les manifestations ont enfanté la mort et de la destruction. Même quand les gens disent de manière verbal que c’est non violent, mais il y a de la violence et pour nous, il y a mille façons d’exprimer sa divergence telle que la loi l’a stipulé que d’aller à la violence. On vient de perdre quatre (4) enfants et les familles vont pleurer éternellement leurs enfants’’, a-t-il déploré, avant d’ajouter que, l’essentiel des revendications des leaders politiques n’est pas lié à l’indemnisation de ces victimes.
‘’Le politique qui appelle les gens dans la rue, n’assume rien. Et toutes les négociations, après c’est jamais d’indemniser les familles des victimes, mais de réclamer des élections. Alors, pourquoi continuer à faire tuer les gens pour réclamer des choses inutiles, parce que si c’est pour réclamer un cadre de dialogue inclusif, alors qu’il y a une loi qui a institué le dialogue permanent qui est inclusif et que des partis qui ont dit qu’ils ne participent pas, viennent réclamer encore le même dialogue, c’est inutile’’, a-t-il tancé.
Hady MINTHE, pour Lerevelateur224.com.