Dans une note qui est parvenue à notre rédaction dans la soirée de ce mercredi 29 mars 2023, Alphonse Charles Wright, ministre de la justice et des Droits de l’Homme déclare être porté à sa par le biais du Directeur National de l’Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion que Sergent-chef Sékou Mohamed Soumah, agent pénitentiaire en service à la Maison Centrale de Conakry s’est servi de son statut pour escroquer la somme précitée au préjudice de Madame Sacko née Bountouraby Fofana, citoyenne domiciliée au quartier Matam Ludo (Commune de Matam).
En effet, la victime indique que le 23 novembre 2022, son époux a été déféré au Tribunal de Première Instance de Mafanco où le Cabinet du Doyen des Juges d’Instruction a été désigné aux fins d’instruction préparatoire qui avait décidé du placement en détention à la Maison centrale de Conakry. Que depuis la détention de son époux, qu’elle est obligée de lui rendre visite en apportant son manger quotidiennement. C’est au cours de ces visites qu’elle a été approchée par le mis en cause lui faisant croire qu’il pouvait obtenir la mise en liberté de son époux avec un montant de quinze millions de francs guinéens (15 000 000 GNF), qu’elle avait effectivement payé le 14 février 2023 dans un premier temps.
Outre, le mis en cause lui avait demandé la somme de quatre millions de francs guinéens
(4 000 000 GNF), sous le prétexte de constituer un avocat pour son époux, sur lequel montant sollicité, elle avait payé la somme de trois millions de francs guinéens (3 000 000 GNF) au titre d’avance soit le montant total incriminé de dix-huit millions de francs guinéens (18 000 000 GNF).
En ma qualité de Directeur de la politique pénale du Gouvernement basée sur la lutte contre l’impunité sous toutes ses formes, ce comportement de l’agent pénitentiaire est contraire à son devoir et constitutif du délit présumé d’escroquerie.
Par voie de conséquence souligne Alphonse Charles Wright dans ladite note, conformément à l’article 37 du Code de procédure pénale, je vous enjoins d’engager ou de faire engager les poursuites judiciaires ou de saisir la juridiction compétente de telles réquisitions écrites que nous jugeons
(Ci-dessous ladite note)