C’était là une des revendications majeures des forces vives de Guinée, avant toute poursuite des discussions avec le Gouvernement de la transition, sous la houlette des leaders religieux du pays. Abdoul Lah Sacko, coordinateur du Forum des Forces Sociales est désormais libre de tout moment. La décision lui a été confirmée ce vendredi 17 mars 2023, par des officiers de la Direction Centrale des Investigations Judiciaires de la Gendarmerie DCIJ-GN.
Parti pour se présenter dans les locaux de la Direction Centrale des Investigations Judiciaires de la Gendarmerie (DCIJ-GN), ce membre influent des forces vives de Guinée, qui avait été arrêté à la veille du début des pourparlers avec les autorités de la transition, a été informé par des officiers de la police judiciaire, que ses ennuis Judiciaires sont terminés, car les poursuites viennent d’être abandonnées.
»Ce qui est évident, c’est que cette procédure n’était pas sous la Direction d’un Procureur de la République. Malheureusement, nous n’avons jamais discuté avec un Procureur qui dirigeait l’enquête. Donc, on dit qu’il fallait que nous venions avec notre client, pour le mettre à leur disposition, parce qu’ils nous l’ont confiés, donc on va leur ramener notre client. Et effectivement, moi je n’était pas là-bas. Mais ce qui m’a été rapporté par mes confrères Me. Béa et Me. Sékou Keita, ils m’ont dit que la Gendarmerie a dit de rentrer avec notre client et que l’affaire état close. Nous, on a dit NON. L’affaire ne peut pas être pas close comme ça. Il a été entendu sur PV, faite un rapport, un PV, vous constituer au niveau du Parquet, qui va donner une suite au dossier. Ils disent NON, que c’est pas eux qui l’ont arrêté. Ceux qui ont arrêté Abdoul Sacko n’ont pas amené des preuves ou des éléments qui leur permettent eux de faire un rapport et de rendre compte au Procureur de la République. Donc, pour eux, que cette affaire là est close, elle est derrière eux. Et si ceux qui l’ont arrêté amènent des éléments qui leur permettent de saisir le Procureur, qu’ils le feront. Mais qu’à ce stade là, qu’on peut rentrer avec notre client’’, a confié à notre rédaction, Me. Almamy Samory Traoré, un des avocats de l’activiste de la société civile, peu avant midi.
Par ailleurs, l’avocat dit déplorer la méthode par laquelle, son client a été arrêté et conduit à la direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie.
Dans la matinée de ce vendredi, un des leaders influents des forces vives, en l’occurrence Sékou Koundouno, a menacé d’élargir leur manifestation prévue le lundi 20 mars prochain, aux démembrements de leurs structures de l’intérieur du pays.
Madiou BAH
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