Par un courrier en date du 16 janvier 2023, le Bâtonnier Mohamed Traoré, Conseiller au CNT avait saisi l’ordre des Avocats de Guinée pour des besoins de clarification sur la compatibilité entre son statut de membre du CNT avec celui d’avocat, suite à une thèse d’incompatibilité soulevée.
Cette polémique est née suite à son apparition dans la défense de Abdourahamane Sanoh qui avait maille à partir avec la justice pour avoir tenu dit-on, une réunion non déclarée.
Aussitôt saisi, l’ordre s’est réuni en conseil restreint, composé notamment de ses membres chargés des questions de déontologie, de discipline et de formation en vue d’examiner le contenu du courrier soumis à examen et d’y apporter des clarifications.
A en croire une source bien introduite, suite à un examen approfondi des dispositions de la loi 014 du 26 mai 2004, portant Organisation de la Profession d’Avocat en République de Guinée qu’il n’existe aucune incompatible entre le statut de conseiller du CNT avec sa profession d’avocat.
Le conseil a aussi rappelé aux détracteurs de Me Mohamed Traoré que les 32 et 33 invoqués par eux pour soutenir la thèse de l’incompatibilité ne sont pas opérants dans la mesure où, explique le Conseil, une disposition spécifique existe et qui est consacrée à la situation de l’avocat qui exerce un mandat parlementaire.
Le Conseil rappelle que Me Traoré peut bel et bien exercer librement sa profession d’avocat en étant membre du CNT mais sous réserve du respect de certaines interdictions.
Selon donc toujours la décision prise, l’Ordre des Avocats apporte son soutien et renouvelle sa confiance à Me Mohamed Traoré.
Bref, Me Mohamed Traoré pourra donc lever la suspension de participation aux travaux du CNT à partir du moment où, le conseil a tranché en sa faveur et ce, conformément à la loi.
Marouane.