Dans une déclaration rendue publique cette semaine, Amnesty International a appelé à l’abandon des poursuites contre les activistes Oumar Sylla dit Foniké Menguè, Ibrahima Diallo et Saïkou Yaya Barry avant de demander leur libération immédiate. Cette organisation internationale des Droits Humains estime que ces personnalités sont détenues à la maison centrale de Conakry depuis le 1er août pour avoir exercé leurs droits notamment la liberté d’expression et de réunion.
Chez nos confrère de fim fm ce mercredi, 23 novembre 2022, Souleymane Sow directeur exécutif a donné la postion de Amnesty vis-à-vis de la libération de ces leaders du FNDC.
“Nous demandons la libération des ces activistes et l’abandon de toutes les charges contre eux parce qu’aujourd’hui, nous sommes très inquiets sur leur état de santé. Honorable Saïkou Yaya Barry a bénéficié d’une libération sous contrôle judiciaire et a été évacué en Tunisie. Foniké Menguè et Ibrahima Diallo ont observé tout récemment une grève de la faim. Ibrahima Diallo et Foniké Menguè ont été hospitalisés à plusieurs reprises, donc nous sommes très inquiets et surtout que pour nous défenseurs des droits humains notamment Amnesty International, c’est une détention illégale parce qu’ils sont arrêtés dans le cadre d’une manifestation soi-disante interdite par le gouvernement “, a dit le directeur exécutif d’Amnesty International avant de poursuivre:
” Nous avons déjà dénoncé dès leur arrestation, on avait appelé les autorités guinéennes à leur libération comme on a pas été entendus. Nous continuons cette même demande concernant la libération pure et simple de ces trois personnalités parce que pour nous, aucun État ne peut interdire systématiquement toute manifestation à travers le territoire. Rien ne justifie à ce que la Guinée ne respecte pas ces engagements internationaux. On ne peut arrêter quelqu’un parce qu’il a voulu s’exprimer librement “.
Ibrahima Camara pour lerevelateur224.com
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