Ce mardi, 11 octobre 2022, le monde célèbre la journée internationale de la jeune fille sous le thème ” l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable”. Pour rappel, c’est le 19 décembre 2011 que l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré dans la résolution 66/170, le 11 octobre Journée internationale de la fille, afin de reconnaître les droits des filles et les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent à travers le monde.
En Guinée, la présidente du Club des Jeunes Filles Leader a évoqué le manque de protection des filles dû au non-respect des lois vis-à-vis de cette couche vulnérable.
” Cette journée, il faut le rappeler a été instaurée pour amener tous les acteurs et actrice de protection des droits des filles dans le monde a parlé spécifiquement d’une manière très spécifique sur la question. Parce qu’il faut le dire que c’est une thématique très importante du moment où il y a quand même énormément de filles ces dernières temps, qui occupent une très grande proportion. Cependant, elles sont aussi vulnérables à cause leur statut, aux pesanteurs socio-culturels, aux politiques qui ne sont pas forcément en faveur de la protection des filles, mais aussi les problèmes d’application des textes de lois déjà prévus par différents gouvernements et par l’assemblée nationales des différents pays. Donc, cette journée est une importante journée pour nous et pour toutes les autres personnes qui aspirent quand même à lutter pour les droits de la jeune fille”, a déclaré Kadiatou Konaté, la présidente du Club des Jeunes Filles Leaders de la Guinée, qui a mis l’occasion à profit pour parler des actions que compte mener sa structure dans le cadre du respect des droits de la jeune fille.
Plus loin, notre interlocutrice a fait savoir que son organisation vient également en aide aux filles en situation de détresse notamment celle qui sont victimes de viol, mariage précoce etc.
” On a l’impression ces derniers temps que c’est une thématique qui est banalisée et on aprête moins d’attention. Donc, ça sera super intéressant qu’on prête attention ; qu’on s’assure de savoir ce que nous voulons faire et surtout de travailler dans la dynamique. Au-delà, on vient en aide aux victimes de mariage d’enfant en aide aux personnes à risques de violence faite aux femmes notamment le viol, le harcèlement sexuel et tout ce qui va avec. On a aussi un système de prise en charge intégré des victimes qui nous permet cela et nous permet de ne plus revenir sur ce point. Et en dernière partie, on fait la promotion de la masculinité positive pour faciliter l’éducation des hommes dans la lutte contre les VBG, tout en veillant sur les questions de dépendance économique en permettant aux filles d’être autonomes à travers des activités génératrices de revenus qu’on met à leur disposition”, a-t-elle conclu.
A rappeler que la Journée internationale de la fille met l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles et de promouvoir l’autonomisation des filles et le respect de leurs droits.
Moussa Rama, pour Lerevelateur224.com