Fodé Bangoura, secrétaire permanent du cadre de dialogue politique et social a ouvert ce mercredi 16 juin 2021 les travaux de démarrage des échanges portant sur l’ensemble des préoccupations majeures qui concernent la vie de la nation, mais sans les gros bonnets de la vie politique.
Joint au téléphone par notre rédaction, Mamadou Louda Bah, président du Parti pour l’Unité et le Renouveau (PUR ), estime que le pouvoir devrait d’abord accéder aux préalables posés par des partis comme l’UFDG, l’UFR et le PEDN qui sont des acteurs majeurs de ce dialogue:
‘’Nous nous sommes pour le dialogue. Les partis qui disent qu’ils ne vont pas participer au dialogue comme l’UFDG, l’UFR, le PEDN, ils sont sur leurs raisons parce que les dialogues qui ont eu lieu par le passé n’ont pas été respectés. Nous nous avons eu un sentiment de satisfaction quand le secrétaire permanent du cadre dialogue a ouvert le dialogue avec le secteur des transports. Ce que nous nous attendons du pouvoir, c’est de satisfaire des préalables afin d’encourager tous les partis pour qu’ils se retrouvent au tour de la table, parce que c’est le premier objectif du secrétaire permanent du dialogue. Il faut que toute la population puisse se faire représenter à travers les partis politiques. Si on a 80 ou 90% des partis au tour de la table de dialogue, on peut dire que la première étape a été franchie”, a réagi Louda Bah.
Plus loin, le président du PUR soutient qu’au nom de la paix et de l’unité nationale, le président Alpha Condé peut user de son pouvoir discrétionnaire pour gracier les détenus politiques :
«Ces accords dont on parle là, est-ce que c’est dit dans une constitution ou dans une loi de mettre de côté les lois et d’aller en accord ? Non! C’est pour l’unité et la paix qu’on essaie de mettre de l’eau dans nos vins. Les accords ne sont pas dans la constitution. Du moment où on dit que les accords ne sont pas dans la constitution, donc le président de la république peut aller au-delà pour gracier ceux qui sont condamnés. Même ceux qui n’ont pas été condamnés, on peut les accorder la liberté provisoire”, souhaite-t-il.
Pour terminer, le président du parti PUR insiste à ce que le gouvernement accepte de faire un deuxième pas en satisfaisant certains préalables et rendre le dialogue sincère, inclusif et crédible.
Amadou Oury Barry pour lerevelateur224.com
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