Le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, en collaboration avec le Ministère de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté a lancé ce mercredi 16 juin 2021 à Conakry un atelier d’échanges sur le droit au développement, les droits économiques, sociaux et culturels et la reconstruction en mieux post-COVID-19.
Président de la cérémonie d’ouverture qui s’est tenue dans les locaux de son département, la ministre, Dr Zalikatou Diallo a parlé de l’engagement de la Guinée pour la promotion des droits de l’Homme.
«Comme vous le savez certainement, la Guinée s’est engagée comme Etat pilote dans le cadre de la mise en œuvre du droit au développement. Cet engagement a été formalisé lors du passage de notre pays au titre de son troisième examen périodique universel à Genève en janvier 2020. En raison de nombreux efforts fournis par le gouvernement de la République de Guinée en matière de promotion et de protection des droits de l’homme sous le leadership du Président de la République, le Professeur Alpha Condé, la demande de la Guinée a été acceptée. C’est dire que désormais, dans le cadre de la mise en œuvre effective du droit au développement, notre pays est suivi de par le monde entier », souligne la Ministre Dr Zalikatou Diallo.
Pour sa part, le représentant résident du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, Dr Patrice Vahard a indiqué que l’éducation et le développement personnel de l’enfant sont des fondamentaux de tout développement.
‘’ C’est un moment majeur et important parce que c’est en ce moment qu’il nous plut de nous retrouver dans cette salle pour montrer non seulement que les enfants sont l’avenir de notre continent, mais aussi parce qu’ils constituent un présent. Tout ce que nous faisons aujourd’hui, nous leur devons et nous devons laisser à ces enfants qui sont responsables d’un monde aussi paisible dans lequel nous vivons ou celui que nous avons trouvé. Donc, le symbole de chaque ville, est de mettre l’accent sur la centralité, de l’éducation et du développement personnel de l’enfant comme étant un des fondamentaux de tout développement’’, a précisé ce responsable ONUSIEN.
A signaler qu’une cinquantaine de participants venus des départements ministériels, de l’Institution Nationale de Droit de l’Homme et des organisations de défenses de droits de l’homme ont pris part à cet atelier.
Moussa Rama