Le secrétaire permanent du cadre de dialogue politique et social a entamé ce mercredi 16 juin la concertation avec des acteurs pour résoudre certains problèmes du pays. C’est le ministère des transports qui a ouvert cette première journée de dialogue dans un réceptif hôtelier à Conakry.
Tous les concernés du secteur des transports, notamment le ministère lui-même, la police, la gendarmerie et le syndicat des transporteurs étaient présents.
Au sortir de la rencontre, Fodé Bangoura a précisé que ce dialogue engagé sera inclusif, et touchera tous les secteurs avant de s’en réjouir de cette première journée.
” Tout ce qui concerne la vie nationale, la société guinéenne peut être discuté dans ce cadre permanent du dialogue. Aujourd’hui le secteur du transport a eu la chance de lancer ce cadre permanent. Comme vous le savez, je ne suis pas encore installé comme il faut mais ça urge. Nous nous sommes rencontrés, vous avez vu au tour de la table, tous ceux qui interviennent dans ce réseau de transport terrestre étaient présents. Le ministère des travaux publics, ministère des transports, la gendarmerie, la police et l’armée. Tous ces intervenants étaient présents et face à la faîtière de transport qui ont posé des problèmes. Certains ont pu être résolus aujourd’hui, d’autres méritent de réflexions et que ça soit réglementé. Parce qu’au finish, ce qui doit être réglementé doit être réglementé par des textes pour l’intérêt de tous les Guinéens. Parce que nous sommes tous usagers, nous sommes tous intéressés par le transport. Nous sommes réunis pour cela, nous n’avons pas voulu d’intermédiaire, nous avons voulu que les acteurs eux-mêmes viennent nous expliquer leurs problèmes. Et que ceux qui doivent résoudre ce problème eux aussi soient là, qu’on ne leur rapporte pas. Le dialogue sera inclusif mais thématiques. Chaque fois qu’il aura un secteur on prendra les concernés de ce secteur et les intervenants , ceux qui doivent réglementer ils seront là, ils écouteront ce qui ne va pas. Ensemble on trouvera la solution à cela. Ce n’est qu’un début et ce n’est pas fini avec eux , nous allons continuer encore à nous concerter. Je crois que nous sommes sortis tous satisfaits de cette première rencontre ” a déclaré le secrétaire permanent de dialogue.
Elhadj Ousmane Horoya Sylla, 1er vice président de la faîtière et secrétaire général de la fédération nationale des transports routiers de Guinée, a exprimé sa satisfaction après la rencontre.
‘’ Je suis très content au sortir de cette rencontre au nom de mes camarades. On a eu l’espoir que nous aussi (le secteur du transport) nous allons bénéficié de quelque chose après ces rencontres. Beaucoup de choses se sont dites à l’interne. Ce qu’on voulait obtenir n’a pas été obtenu aujourd’hui, mais on a l’espoir d’obtenir. Parce que tous les acteurs des transports sont des guinéens. S’il y a un avantage aujourd’hui dans le secteur du transport, il faut que nous bénéficions de cet avantage. Nous avons sollicité entre autres : la réglementation des transports en république de Guinée. Parce qu’ici n’importe qui peut se lever pour faire le transport. Donc le transport doit être laissé aux transporteurs. L’appui du gouvernement dans le secteur du transport, comment obtenir le crédit automobile dans le secteur… Nous croyons que cela est tombé dans de bonnes oreilles.
Ce qui est de la routière, la police et la gendarmerie, nous sommes des frères. Il y a des défaillances de part et d’autres des fois, mais on accepte de céder. On a dit aux conducteurs de respecter la loi. La police et la gendarmerie aussi doivent savoir que avant tout, nous sommes guinéens. Il faut d’abord aller à la sensibilisation, avant d’aller à la répression. Nous, à notre niveau, on est prêts à être corrigés pour se développer’’, a-t-il dit
Aboubacar Moussa camara
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