Bien qu’étant interdite, la pratique de l’avortement est à rythme très élevé de nos jours.
Une situation qui conduit plusieurs jeunes filles à la mort même s’il est difficile d’établir des statistiques à propos.
Face à l’ampleur du fléau, notre rédaction a rencontré Dr Lucien Loua, médecin gynécologue à Tanènè marché pour parler des dangers liés à l’avortement.
” D’abord l’avortement c’est un mot qui fait peur. Il y a deux types d’avortement ,il y a l’avortement provoqué ou avortement volontaire. Il y a aussi l’avortement spontané qui se produit involontairement, qui peut aussi arriver à la femme. Parfois quand la femme porte la grossesse on peut voir des travaux physiques ça, ça peut provoquer l’avortement. Mais ce qui concerne l’avortement volontaire d’ailleurs même la loi interdit, c’est une pratique qui n’est pas du tout bonne à cause des conséquences qui peuvent arriver à la fille ou à la femme. Parce que c’est des pratiques si une femme applique trop d’avortement ça va jouer sur son état de santé. Une des conséquences graves, à la longue elle ne pourra pas faire la reproduction, c’est-à-dire, faire des enfants. L’organe qui aide à faire des enfants sera abîmé, ça va laisser les lésion qui ne permettront pas aux muscles de se régénérer vite. C’est ça qui envoie souvent à la longue lorsqu’une femme est en grossesse ça va tomber. Et d’autres, si elles font ça d’elles-mêmes sans le coût médical c’est la mort. Parfois certains vont saigner beaucoup, parfois la douleur intense, dans ce cas si les parents ne l’envoie pas vite à l’hôpital c’est la mort. C’est pourquoi sur tous les plans, l’avortement n’est pas bon. Au lieu de faire l’avortement à tout moment pourquoi ne pas prévenir en faisant la planification’’, s’interroge ce médecin gynécologue.
Plusieurs méthodes sont mises en place de nos jours pour éviter l’application de l’avortement , Dr Loua évoque quelques unes
” Pour se planifier, il y a plusieurs façon de faire. Il y en a ce qu’on va placer dans les bras, ce que les gens appellent antiball. Il y en a ce qu’on va placer sur l’utérus, quand c’est là-bas, il n’aura pas de problème chez la femme. Il y a des comprimés, ce qu’on appelle planning, la femme peut prendre ça chaque jour en respectant le moment d’utilisation, même si elle ne fera pas le rapport sexuel avec son partenaire. C’est sans rupture jusqu’à ce que les plaquettes du produit finissent. Comme le cycle menstruelle normalement c’est 28 jours et cela va rester avec elle jusqu’à 3 mois. Il y a aussi une autre méthode d’injection pour 3 mois. Mais cette méthode a des effets secondaires, certaine femme quand elle va prendre ça, le médicament peut rester dans son corps jusqu’à plus de trois mois encore voire même un an le produit travaille. Pour certaine, ça perturbe la menstruation, trop de saignements, d’autres ne voient même pas des règles ” a expliqué Dr Lucien Loua spécialise en gynécologie.
Aboubacar Moussa Camara
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