De Karfamoriah en passant par Sinkefra et Météo jusqu’au niveau du grand marché, trouver de l’essence est un véritable coup de bol. Les stations de carburant sont fermées depuis Dimanche. Le litre se négocie entre 13 et 15 000.
Pour certains citoyens, c’est l’État qui est à la base de cette pénurie. Les conducteurs de taxi-motos n’arrêtent pas de se plaindre des difficultés liées au manque de carburant.
“Franchement, l’État doit prendre ses dispositions par rapport à ce problème de carburant. Seul l’État est responsable de ça. Il n’arrête pas les communications sur les médias. C’est ce qui fait que les gens refusent de faire sortir les carburants. Cette réalité nous empêche dans nos activités” a laissé entendre un jeune conducteur de taxi du nom de Mohamed Condé.
Rencontré au quartier Mobile, un jeune de la trentaine exprime ses indignations. Pour lui, l’État doit se réveiller avec le dessein de prendre des mesures idoines pour trouver solution à l’équation.
“Il faut l’intervention de l’État. Les gens ont de l’essence mais ils refusent de faire sortir. Ils vendent en coulisse à 13 000 et 14 000 Francs. C’est pas bon pour notre pays. Les autorités doivent hausser le ton pour trouver solution au problème” a indiqué Mamadi Keïta.
Moussa Smith Kourouma