Jamais l’UFR, du moins les cendres du machin de Sidya, n’a enregistré un militant aussi coquille vide que l’égaré Saïkou Yaya. Son inutilité se conjugue avec l’histoire de leur machin. Responsable de la jeunesse sans jeunesse, s’est vu remplacer par Badra Koné le jour où se dernier a adhéré au machin. Sans savoir là où aller, il s’est vu confié le poste laissé vacant par Baïdy. Secrétaire exécutif où il n’exécute rien !
Venu au même moment que plusieurs autres cadres qui ont quitté le machin, après avoir compris que Sidya est tout sauf un leader, le goujat est l’un des rares rescapés encore au machin. On dira que c’est la fidélité. Mais dans son cas, c’est le manque d’objectif, de vocation, de responsabilité, en un mot c’est de la bêtise. C’est aussi que, le bout d’homme de Saïkou Yaya est tout à fait conscient de sa médiocrité bougrement abyssale, que personne n’est prête à héberger.
Faut-il comprendre que depuis la fin de la 8eme législature qui a mis fin aux subsides, le griot sans mérite et sans auditeurs est frappé par la famine du désert somalien et du Sud-Soudanais. Ses aliments habituels impropres pour nous autres à la consommation, ses coins de prédilection fermés par l’état d’urgence, il est donc sans repère même dans un repérage aidé par un expert.
Les 3.000.000 de prime mensuelle versée par Sidya
quand il veut à l’heure qu’il veut sont la seule raison de ce vacarme orchestré pour continuer à en bénéficier. Quant à son poids politique chez lui à Mamou où il refuse d’aller labourer, j’y reviendrai !
Bella Kamano, journaliste.