Ils sont au total 21 journalistes venus des médias publics et privés qui ont été outillés entre autres sur les notions de délits de presse susceptible d’être commis par eux à travers les réseaux sociaux et les conséquences qu’ils en courent.
Une initiative de l’observatoire guinéen de la cybercriminalité et le cabinet Skynet consulting-guinea qui vise à lutter contre la cybercriminalité.
” Ceux pour lesquelles nous organisons ce colloque sous l’initiative de l’observatoire qui est comme quatrième pouvoir comme on le dit toujours, font face à un défi croissant pour sécuriser leur communication dans le cadre de l’exercice de la profession.
La formation de ce matin, c’est pour outiller les journalistes à pourvoir distinguer les fausses informations des vraies sur les réseaux sociaux afin de lutter contre la désinformation’’, a rappelé dans son discours d’ouverture, Seinkoun Kourouma, directeur général de l’agence nationale de la sécurité et des systèmes d’informations.
Cette rencontre a été rendue possible par l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information.
Mouhan Traoré est le directeur exécutif de l’observatoire guinéen de la cybercriminalité.
” Dans le cadre de ce colloque d’une journée, on va passer en revue bien de notions. Des notions qui vont porter essentiellement sur la limite de la liberté d’expression, la liberté de la presse en ce qui concerne l’utilisation des réseaux sociaux et des médias sociaux en général. Les limites qui ont pour nom, l’interdiction d’attenter à la réputation, à la considération de l’homme. Des délits qui caractérisent ces atteintes. Je vais nommer la question de diffamation, la question liée à l’injure et la question de respect de vie privée’’.
Le président par intérim de L’URTELGUI affiche également du prix à la rencontre.
” Je voudrais réitérer l’adhésion complète de ma structure à toute initiative d’échange et de partage de la trame de ce présent colloque car nous mesurons l’importance du secteur mais également son impact dans la vie du citoyen. Aussi, les portes des radios et des télévisions privées de Guinée, regroupées au sein de notre union restent ouvertes pour des campagnes de sensibilisation en vue d’un meilleur résultat auprès du citoyen. Nous lançons donc un appel solennelle auprès des autorités et aux partenaires au développement pour aider à la vulgarisation du contenu de la loi sur la Cyber sécurité et la protection des données à caractère personnel mais également, puisque nous sommes de la presse, la loi L002 sur la liberté de la presse. ”
Ibrahima Camara
622750332