C’est le 03 mai prochain qui est prévu pour la délivrance des cartes professionnelles des hommes de médias. Cette cérémonie se déroulera dans la salle mythique du 25 Août en présence de nombreux invités triés sur le volet, Covid-19 oblige.
Tout semble être peaufiné pour donner une couleur particulière à la dimension de cet événement, fait savoir ce mardi 27 avril à notre rédaction, Commissaire Amadou Touré, Président de la Commission de délivrance de la carte professionnelle
« Cette cérémonie de remise qui va être très sobre au regard des conditions actuelles liées à la pandémie du COVID-19. Le Président de la HAC a mis en place une commission qui travaille d’arrache-pied et qui a d’ailleurs fait deux(2) ou trois (3) réunions tout en faisant des propositions au Président. Lui (Président ndlr) pour sa part a bien accepté d’aménager la salle hystérique du 25 Août où se tiendra la cérémonie », a-t-il annoncé
Parlant des documents fournis par les journalistes pour l’obtention de ce précieux outil de travail, huit (8) équipes constituées sont au niveau du dépouillement des 2400 dossiers reçus. Pour l’heure, le travail avance avec satisfaction.
« Nous sommes très avancés, nous sommes presque à 98% des 2400 dossiers. Les opérations de dépouillement pourraient prendre fin aujourd’hui ou demain. Des dossiers qui ont été déjà reçus. La HAC a promis qu’à la date du 03 mai, date de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, les premières cartes professionnelles pourraient être délivrées » souligne t-il.
A en croire Commissaire Amadou Touré, 1500 dossiers sont fin prêts et 300 cartes seront délivrées aux ayants droit ce jour du 3 mai. 500 autres dossiers ont été rejetés par la commission.
« Les 500 rejets concerne toute la Guinée (de Conakry et de l’intérieur du pays). Ces rejets concernent ceux dont les dossiers sont incomplets, ceux qui n’ont pas déposé par exemple un élément important comme le diplôme. Il y a des gens qui ne sont pas enrôlés mais qui ont simplement déposé leur dossier, d’autres se disent journalistes mais qui ont des diplômes en bâtiment (BTS) ou en maçonnerie ou plomberie qui se disent journalistes. Il y a beaucoup de cas comme ça qui ont été rencontrés », a-t-il confié.
A sa prise de fonction, le président de la HAC en charge de réguler les médias en Guinée avait promis de nettoyer la corporation. Sans trop crier à la victoire de la Pyrrhus, l’on peut dire avec courage que les fruits respectent pour l’heure la promesse des fleurs.
Moussa Rama