Et si l’agneau n’était qu’un loup-garou ?
Il était pourtant, un modèle, un espoir, une relève politique bien assurée, un symbole de constance et de croyance démocratique vraie sans altération.
Mais, malheureusement il n’est différent des autres que par le nom, derrière ce masque de l’agneau se cachait le visage hideux d’un loup-garou.
Au fait, Faya n’a trahi aucune conviction. Les escapades de l’homme politique qui se résument désormais à ses fracassantes sorties médiatiques, il se prend très assez au sérieux dans la balance alors que son poids est inférieurement loin du prix auquel il veut s’échanger.
Ce n’est pas une surprise, quand on rate sa vocation d’enseignant en forçant à tous les prix son destin sans tenir compte du facteur destin et valeur d’échange, on risque de finir en grand commentateur politique que celui d’un vrai acteur.
Dr Faya Millimouno a raté toutes les bonnes occasions de venir au gouvernement. Lui qui pèse plus lourd que tous ses militants réunis n’a pas su profiter des opportunités de l’après présidentielle de 2015 ou des communales de 2018.
A l’époque, il valait un prix juste. Mais, hélas !
On achète pas un coq pour son plumage mais pour son poids.
A défaut de décrocher un ministère, il s’accroche à un poste de conseiller d’une institution dont il conteste la légitimité et légalité. Quel paradoxe ?
Mais bon, il dira peut-être que la politique c’est pas la religion ?
Les incartades de Faya à l’encontre de Dalein font partie des stratégies pour aller à la mangeoire.
La formule est simple, il faut caricaturer Dalein pour être dans les bonnes grâces.
Mais le Chef de l’État n’est pas dupe, la redistribution est fonction de l’investissement de chacun.
Observer la grève de faim, aller en prison, sans oublier sa contribution au vocabulaire français ‘’ assemblée périmée’’ pour enfin occuper avec fierté un poste de Conseiller ? Ça, c’est loin du machiavélisme mais du fayarisme. C’est une nouvelle doctrine politique, dérivée de la Guinée et qui consiste à faire exactement comme son auteur avec pour fonds de commerce Cellou Dalein Diallo.
Bref, nous sommes en Guinée au pays des valeurs échangeables !
Rien d’étonnant !
La chronique de Marouane.