En ces temps de pandémie, il y a des moments politiques où les guinéens doivent écouter Alpha Condé avec davantage de prévention.
Ce fut à l’instant précis où, le 15 décembre 2020, le tyran a escompté de nos compatriotes la faiblesse « d’oublier le passé », sans doute pour mieux accepter les illusions qu’offrirait son nouveau mandat présidentiel.
Pour les différentes forces politiques représentatives, l’os à ronger ainsi balancé pour faire miroiter un hypothétique lendemain meilleur, est un nouveau leurre dont l’effet est futile sinon indésirable.
En effet, les populations guinéennes ne sont ni amnésiques ni sourdes aux méfaits d’une dictature décennale.
Elles ont compris que Alpha Condé a entamé une marche à rebours contre la mémoire collective nationale et le sens de l’histoire d’un peuple de progrès.
Comment oublier le passé toujours présent dans tous les lieux de génocides comme Wanindra et Zogota !
Avec Alpha Condé « Président », c’est l’arbitraire au quotidien et la violence d’Etat sans contre pouvoir en Guinée.
Le 15 décembre 2020, le monde a contemplé à Conakry un visage monstrueux et enregistré la voix fantomatique d’un autocrate en auto célébration.
L’exigence d’alternance démocratique survivra du chaos et de la faillite institutionnelle que le tyran Alpha Condé a infligés aux Guinéens.
Beaucoup de générations s’en inspireront et garderont le cap nécessaire pour l’avenir progressiste de la Guinée.
Les solutions adaptées vont émerger pour que le régime crasseux et pourri de Alpha Condé demeure le contre exemple du vécu héroïque de la Nation guinéenne en recherche d’une aspiration démocratique.
En dépit de l’esprit machiavélique de Alpha Condé, la lutte continue.
Les fruits de celle-ci seront un défi perpétuel à l’ordre d’injustice instauré par un autocrate crépusculaire qui perd le contrôle de sa cervelle minuscule de roitelet en fin de règne.
Sadou DIALLO/ Paris
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