De patron de la majorité présidentielle au perchoir de l’Assemblée Nationale, c’est le parcours riche en couleur d’un homme au destin atypique qui n’a pas encore livré tous ses secrets.
Au parcours parlementaire alléchant, reconnu pour sa combativité politique, son don de maîtrise de soi et son regard de lynx dans le décryptage sociopolitique de la vie nationale et incontournable artisan des victoires lors des législatives de 2013, de la présidentielle de 2015, des communales de 2018 et du double scrutin référendaire et législatif du 22 mars dernier, Amadou Damaro Camara est inéluctablement le porte-étendard de la majorité présidentielle.
Retracer le parcours parlementaire de celui qui incarne de nos jours, le prototype idéal et convaincant d’un choix assumé est un exercice assez difficile.
Lui, qui a su diriger avec brio et d’une main experte le très puissant groupe parlementaire de la huitième législature dans une extrême hétérogénéité avec la présence d’une opposition assez colorée, jusqu’à être aujourd’hui, le numéro 1 du perchoir de l’Assemblée nationale guinéenne dans la plus grande marque d’humilité, de responsabilité avérée ou de leadership assuré et assumé avec le soutien incontestable du Chef de l’État, Pr. Alpha Condé et du parti au pouvoir.
La loyauté désintéressée de l’homme, sa maîtrise parfaite des dossiers politiques les plus difficiles voire périlleux et son attachement sans prix aux idéaux du RPG-Arc-En-Ciel ont fini par payer et de manière assez concluante.
Figure politique influente de cette dernière décennie, habitué du ring politique avec parfois une violence inouïe, il est l’épicentre de la conquête de la 4ème République dans une élection quasiment impossible, face à la salve de critiques de l’opinion avec la crainte d’un péril annoncé ou du risque d’implosion qui pesait sur le double scrutin référendaire et législatif.
Son rôle si crucial et tout singulier avec son puissant effort déployé tout au long de la décennie du pouvoir Condé, le nom de ce combattant exemplaire, héritier de traditions guerrières, d’une audacité admirable et de loyauté inébranlable, résonne et résonnera pour toujours dans nos mémoires.
Il mérite le témoignage d’une gratitude infinie pour son rôle assez capital pour que le vent si calme et doux de l’histoire continue à souffler avec moins de tumultes.
Que retenir en trois mois d’exercice du pouvoir à la tête de la neuvième législature guinéenne ?
Le vote des lois :
En un temps record, le Président Damaro a fait voter des textes de lois majeurs, notamment : La loi portant Haute Autorité de la Communication, la loi sur le Conseil Économique, Social, Culturel et Environnemental, la loi portant Création, Organisation et Fonctionnement de la Cour Constitutionnelle et le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Des Conventions internationales :
La neuvième législature sous la houlette de son Président, a adopté une importante convention relative au Projet de gisement du Mont Simandou.
A cela s’ajoute, la concrétisation de la pension de retraite à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des travailleurs parlementaires, la digitalisation des actes administratifs avec une connexion internet et la rénovation effective des locaux du parlement en attendant, la construction d’un nouveau siège avec l’aide des partenaires étrangers sur les hauteurs de Koloma qui est si chère au patron du parlement guinéen.
Bref, on ne finira jamais de parler des travaux gigantesques entrepris par le colosse Damaro, au physique imposant et à la loyauté inébranlable. C’est le souffre-douleur du régime Condé et l’antidote des pourfendeurs.
Source : OGP Magazine